Publié par : julio812 | 25 avril, 2008

Rencontre avec les développeurs de Makina Corpus : partenaire du Trek.

Makina Corpus nous a reçu aujourd’hui dans ses locaux de travail plutôt conviviaux. Situés dans la proche banlieue de Toulouse, les bureaux de la société se résument en fait à une grande salle où cohabitent quelques informaticiens développeurs. L’ambiance est excellente, chacun possède son bureau et nous commençons l’entretient avec Eric Bréhault dans la même salle que les programmateurs. La première partie de notre entrevue a permis de comprendre l’activité de Makina Corpus et de voir que Telecom Bretagne n’était pas un bastion en matière de développement de logiciels libres. Les développeurs de l’entreprise conçoivent un nombre assez important de logiciels libres en vue de l’exploitation de données et de l’exploitation de réseaux. Leur activité est essentiellement informatique. Comprendre la logique de travail de Makina Corpus fut relativement difficile. Il n’est pas évident de se dire que ce sont des développeurs de logiciels libres et qu’ils gagnent leur vie… Makina Corpus est donc rémunérée sur l’exploitation des logiciels.

Parler du métier d’ingénieur dans le domaine informatique fut une première chose, parler de notre projet fut la deuxième étape. Nous avons donc abordé la question redondante du développement durable et nous avons appris beaucoup. Makina Corpus est une jeune société créée en 2001 mais qui depuis 2006 a vu son activité accroître de manière très rapide. Beaucoup de développeurs de logiciels présents dans l’entreprise sont issus de métiers en rapport avec le développement durable. Aujourd’hui il est impossible de ne pas prendre en compte cette notion dès qu’il se passe quelque chose de décisionnel dans le domaine de l’environnement. Nous avions la chance d’avoir la présence d’un spécialiste en hydraulique qui a pu mieux nous renseigner sur l’eau. Ils nous ont donc parlé de développement qu’ils avaient fait par rapport à la surveillance des crues des fleuves, du niveau de l’eau…

En creusant un peu la conversation, nous avons pu obtenir des informations plus étonnantes qui ne font pas forcément acte de compétences particulières de la part de l’état en matière de gestion de l’eau. Le spécialiste en hydraulique nous a donné des noms de sites tels que celui de l’IFEN (institut français de l’environnement), les agences de l’eau, les DIREN (direction régional de l’environnement), l’OIE (office nationale de l’eau)… Un ensemble d’instituts que nous prendrons le temps de découvrir en rentrant à Brest. Ces groupes sont destinés à gérer les ressources en eau dans des régions censées être bien définies et dans des domaines bien limités. Pourtant il semble que l’existence de cette multitude d’entités soit parfois un frein dans la gestion des ressources en eau, les actions en matière de décision sont retardées par manque de finesse dans la répartition des rôles. Le problème se comprend facilement, personne ne peut dire par exemple qui est propriétaire de la rivière, qui à le droit d’en exploiter les ressources et à quelle hauteur. Cela induit une inertie dans le processus de gestion et donc dans les procédés de développement durable.

En fin d’entretien nous profitons de la disposition des bureaux pour distribuer une carte de visite à chacun des développeurs travaillant sur le site. A notre grande surprise tous s’écartent de leurs lignes de codes pour s’évader, le temps de quelques clics, et grâce à notre blog, sur les routes de notre Trek.

Jérôme


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